Richard Simonds est né le 24 avril 1789 à Portland, dans le comté de Saint John, au Nouveau-Brunswick. D’ascendance coloniale anglaise préloyaliste, il était le fils de James et de Hannah Peabody Simonds.

Après avoir fréquenté l’école publique de Portland, Richard Simonds s’est établi à Saint John, où il a travaillé dans l’entreprise commerciale établie et dirigée par son père.

Sa première femme, Ann, est décédée le 2 juillet 1827. Le 18 mai 1829, il a épousé Margaret Walker Newton, fille de Thomas et de Phoebe Millidge Walker.

Il a été élu pour la première fois à l’Assemblée législative du Nouveau-Brunswick, comme l’un des députés du comté de Northumberland, aux élections générales de septembre1816. Il a été réélu en octobre 1819, en juin 1820 ainsi qu’en juin 1827 et a siégé comme député jusqu’en 1828. Le 14 février 1828, il a été choisi président de l’Assemblée législative, poste qu’il a occupé jusqu’à ce qu’il démissionne en décembre 1828 pour devenir trésorier du Nouveau-Brunswick, à la suite du décès de l’hon. John Robinson.

Le 22 décembre 1829, il a été nommé au Conseil de Sa Majesté pour le Nouveau-Brunswick et y a siégé jusqu’à sa dissolution le 31 décembre 1832.

Il a été l’un des premiers membres du Conseil législatif du Nouveau-Brunswick, créé le 31 décembre 1832 par une commission royale, et y a siégé jusqu’à sa mort. Il a en outre occupé jusqu’à sa mort le poste de trésorier du Nouveau-Brunswick.

Le 3 mai 1836, un journal de Saint John rapportait le décès la veille de Robert Simonds, trésorier provincial. (Graves donne le 14 février 1836 comme date du décès.)

Source : Nouveau-Brunswick. Assemblée législative. Bureau du greffier. Orateurs de l’Assemblée législative : Province du Nouveau-Brunswick : 1786-1985, Fredericton, 1985.