George Frederic Hill est né le 19 février 1832 à St. Stephen, dans le comté de Charlotte, au Nouveau-Brunswick. D’ascendance coloniale anglaise, il était le fils de l’hon. George Stillman Hill et de Sarah Upton Hill, de St. Stephen, au Nouveau-Brunswick. Le père de George Frederic Hill, George Stillman Hill, avait été pendant de nombreuses années député de l’Assemblée législative du Nouveau-Brunswick et avait fait partie du Conseil exécutif et du Conseil législatif. Les grands-parents paternels de George Frederic Hill étaient Abner et Mary Hill.

George Hill a fréquenté l’école publique de St. Stephen ainsi que des écoles aux États-Unis. Il a étudié le droit et a été admis en avril 1854 au Barreau du Nouveau-Brunswick à titre d’avocat.

Il s’est établi à St. Stephen, où il a travaillé dans une entreprise commerciale. Il a établi une entreprise prospère qu’il a continué à gérer jusqu’à sa retraite en 1882. Il n’a jamais repris l’exercice du droit, mais sa formation juridique antérieure lui a été utile dans sa carrière dans les affaires et la politique.

Il a été syndic officiel pour le comté de Charlotte, en vertu de l’ancienne loi sur la faillite, de 1869 jusqu’à l’abrogation de la loi en 1878.

Il était célibataire.

George Hill a été élu pour la première fois à l’Assemblée législative du Nouveau-Brunswick comme député du comté de Charlotte aux élections générales du 16 mars 1865, sur la question de la confédération, à laquelle il s’opposait. À l’époque, l’idée d’une confédération des provinces a provoqué beaucoup d’énervement. De nombreux politiciens compétents sont devenus victimes des succès variés des deux partis à l’égard de la question. M. Hill a siégé pendant les deux sessions de la législature jusqu’à sa dissolution en 1866.

Aux élections générales du 12 juin 1866, qui portait encore une fois sur la confédération, il a été battu. Il a été réélu à l’Assemblée législative aux élections générales du 13 juin 1878. Le 25 mai 1882, il a été nommé au Conseil législatif, dont il a continué de faire partie jusqu’à l’abolition du conseil en 1892. Il a été réélu à l’Assemblée législative aux élections générales du 22 octobre 1892. Il a été réélu aux élections générales du 9 octobre 1895, du 18 février 1899 et du 28 février 1903, et il a siégé sans interruption jusqu’à la dissolution de l’Assemblée législative en 1908 ; il a alors refusé de se représenter et s’est retiré de la vie politique active.

Le 23 mars 1899, M. Hill a été choisi président de l’Assemblée législative et a occupé le poste jusqu’à sa démission en août 1900. Le 1er septembre 1900, il a été assermenté membre du Conseil exécutif du Nouveau-Brunswick et nommé ministre sans portefeuille dans le gouvernement de l’hon. Lemuel J. Tweedie. Il a occupé le poste jusqu’à sa démission du Conseil exécutif en février 1903. George Hill est décédé le 21 octobre 1910 à l’âge de 78 ans, chez lui, à St. Stephen, au Nouveau-Brunswick. Le Daily Gleaner du 22 octobre 1910 décrit l’hon. M. Hill en ces termes : M. Hill, un homme instruit, a été un orateur puissant et éloquent. Il avait un esprit indépendant et un concept inébranlable du devoir. Une impatience à l’égard des contraintes du parti l’a empêché d’obtenir des postes élevés que ses capacités naturelles et ses connaissances approfondies dans de nombreux domaines lui auraient permis d’occuper. Aucun gouvernement qui s’est écarté tant soit peu du droit chemin n’a échappé de ses critiques mordantes. [Traduction.]

Source : Nouveau-Brunswick. Assemblée législative. Bureau du greffier. Orateurs de l’Assemblée législative : Province du Nouveau-Brunswick : 1786-1985, Fredericton, 1985.