Walter Vincent Powers est né le 24 juillet 1895 à Hanwell, dans le comté de York, au Nouveau-Brunswick. D’ascendance canadienne-irlandaise, il était le fils de Thomas Powers et de Bridget Burke.

Il a fréquenté l’école publique, la Fredericton High School et le Fredericton Business College. Il a obtenu la désignation professionnelle de Certified Public Accountant.

Il s’est établi à Grand-Sault, dans le comté de Victoria, au Nouveau-Brunswick, où il a mis sur pied sa propre entreprise. Il a occupé les fonctions de greffier et de trésorier de la ville de Grand-Sault de 1916 à 1936.

Il a siégé au conseil scolaire de Grand-Sault pendant 16 ans et a été secrétaire de la chambre de commerce de Grand-Sault. Il a été membre de la Légion canadienne et de l’Ordre de bénévole et protecteur des élans.

Le 23 décembre 1918, il a épousé Irene McLaughlin, de Grand-Sault. De cette union sont nées deux filles.

Il s’est présenté dans le comté de Victoria comme candidat progressiste-conservateur à l’Assemblée législative du Nouveau-Brunswick et il a été battu aux élections générales du 20 novembre 1939, du 28 août 1944 et du 28 juin 1948.

Il a été élu pour la première fois à l’Assemblée législative du Nouveau-Brunswick comme député progressiste-conservateur du comté de Victoria aux élections générales du 22 septembre 1952. Il a siégé à l’Assemblée législative jusqu’à sa mort subite.

Le 18 février 1954, il a été élu président de l’Assemblée législative et a occupé le poste jusqu’à sa mort. Avant sa nomination à ce poste, il a occupé les fonctions de vice-président.

Il est mort le 8 novembre 1954 à Grand-Sault, au Nouveau-Brunswick, à l’âge de 59 ans.

Dans le Telegraph Journal du 9 novembre 1954, A.C. Taylor, chef de l’opposition, a rendu l’hommage suivant à M. Powers :


Le Nouveau-Brunswick a perdu un homme remarquable en la personne de l’hon. Walter V. Powers, décédé subitement et prématurément. Bien qu’il n’ait été président que pendant une session, il s’était attiré le respect de tous les parlementaires grâce à son impartialité et à sa bienveillance. Ses conseils éclairés manqueront à notre Assemblée législative. [Traduction.]

Source : Nouveau-Brunswick. Assemblée législative. Bureau du greffier. Orateurs de l’Assemblée législative : Province du Nouveau-Brunswick : 1786-1985, Fredericton, 1985.